Vous voulez exercer un métier lié au transport de personne ? Le métier de chauffeur VTC peut vous convenir. Il s’agit d’une profession règlementée qui consiste à transporter des clients classiques ou encore des clients VIP. Être chauffeur VTC n’a rien à voir avec le métier de taximan. Certes, les deux métiers consistent à transporter des personnes, mais la gamme de service proposé n’est pas la même. Découvrez sans plus tarder tout ce qu’il faut savoir sur l’accès au métier de chauffeur VTC.
VTC
Pour exercer en tant que chauffeur VTC, il faut détenir la carte professionnelle VTC. Or, seuls ceux qui réussissent l’examen sont autorisés à faire la demande de cette carte auprès de la préfecture. L’examen VTC prend la forme d’un QRC ou d’un QCM et dure environ 3h50. Durant ce temps, les candidats auront à traiter 7 épreuves différentes.
Il faut savoir que plusieurs sessions d’examen sont organisées par la préfecture chaque année afin que les candidats puissent s’inscrire lorsqu’ils se sentent prêts à franchir le pas. Pour éviter de repasser à chaque fois l’examen, il est recommandé de s’inscrire à la formation organisée par un centre agréé. Certes, le prix d’une telle formation n’est pas donné, mais elle en vaut la peine. Qui plus est, une fois dans le métier, le chauffeur VTC doit suivre une formation continue tous les 5 ans et le stage en question est dispensé par le même centre qui a donné la formation.
Après avoir obtenu sa carte VTC, le chauffeur VTC peut exercer en tant que salarié auprès d’une agence VTC pour une meilleure immersion dans la profession. Il s’agit également de la meilleure alternative s’il n’a pas le budget nécessaire pour lancer sa propre agence.
Le chauffeur VTC peut décider de travailler pour le compte d’une agence VTC, mais il peut également exercer à titre d’auto-entrepreneur. Pour ce faire, il aura à exploiter son propre véhicule et tout faire pour développer son activité. Par la suite, il peut se tourner vers la création d’une entreprise et changer à cet effet de statut professionnel. La création d’une entreprise de VTC est intéressante surtout si le chauffeur VTC a les moyens d’exploiter plusieurs véhicules. Le personnel recruté doit également disposer d’une carte VTC surtout si les membres assurent le rôle de chauffeur VTC. Dans tous les cas, il ne faut pas oublier de s’informer auprès de la préfecture pour tout savoir sur la profession.
Avant de parler de formation, il est important de comprendre le métier de VTC. Le chauffeur VTC est un professionnel du transport qui travaille à son compte ou pour le compte d’une agence VTC. Dans les deux cas, il doit avoir suivi une formation qui lui permet de comprendre l’essence de la profession et d’exercer dans les meilleures des conditions.
La formation VTC est dispensée par un établissement agréé. Elle n’est pas obligatoire, mais recommandée à ceux qui aspirent à la profession afin que ces derniers réussissent haut la main l’examen VTC. En effet, passer l’examen constitue un véritable parcours de combattant à ceux qui ne suivent pas une formation. La raison en est qu’il est difficile de trouver la bonne documentation dans le domaine. Elle est détenue par des établissements spécialisés et ces derniers les distribuent uniquement dans le cadre de la formation VTC.
La formation VTC intègre quelques modules notamment la réglementation des transports, la sécurité routière, la compréhension du français et de l’anglais, la règlementation nationale des VTC ou encore le développement commercial. L’approche participative est privilégiée lors de la formation afin de garantir de meilleurs résultats. Ceux qui ont suivi une formation VTC n’auront aucun mal à passer les épreuves inscrites dans le cadre de l’examen VTC.
La possession d’une carte VTC est obligatoire pour le chauffeur VTC. Pour obtenir cette carte professionnelle, il faut réussir avec succès l’examen VTC. Cependant, ceci n’est pas l’unique condition. Le chauffeur VTC doit être titulaire d’un permis de conduire de catégorie B ; un permis qu’il a obtenu depuis au moins 3 ans. Cette ancienneté du permis est importante, car elle témoigne de l’expérience du conducteur ainsi que sa maturité. Un chauffeur qui vient à peine de décrocher son permis de conduire n’est pas en position d’exercer le métier de transporteur.
Outre le permis de conduire, le candidat à l’examen VTC doit également avoir suivi l’enseignement de PSC1. Il s’agit d’un enseignement de secourisme sanctionné par un certificat de secourisme. Il doit également se soumettre à une visite médicale afin d’identifier son aptitude à exercer la profession. S’il répond à tous ces critères, il est autorisé à s’inscrire à l’examen VTC. Il doit réussir à cet examen pour prétendre à la carte VTC. Ce document doit faire l’objet d’une demande auprès de la préfecture et est délivré dans les 3 mois qui suivent la réussite à l’examen.
Notez également que le candidat à l’examen VTC ne doit pas avoir fait l’objet d’une condamnation quelle que soit sa nature.
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